nove. 07 2011 | Alstom projette d’implanter deux sites pour la production d’éoliennes offshore à Saint-Nazaire et à Cherbourg
Dans le cadre de l’appel d’offres sur l’éolien offshore lancé en juillet 2011 par le gouvernement français, Alstom prévoit d’implanter jusqu’à deux sites dédiés à la production des composants et à l’assemblage d’éoliennes offshore de 6MW dans les zones portuaires de Saint-Nazaire (Loire-Atlantique) et de Cherbourg (Manche).
Ces deux sites français seraient pour Alstom les premiers au monde entièrement dédiés à l’éolien offshore.
Le dimensionnement du projet sera fonction du succès dans l’appel d’offres du consortium mené par EDF EN dont Alstom fait partie. Les investissements d’Alstom pourraient atteindre 100 millions d’euros et générer jusqu’à 1 000 emplois directs et 4 000 emplois indirects
Si le consortium est sélectionné à un niveau qui assure une taille industrielle critique, Alstom prévoit d’implanter :
- à Saint-Nazaire, les activités de fabrication des nacelles et des alternateurs, auxquelles s’ajouteraient, toujours en Loire-Atlantique, le centre d’ingénierie offshore d’Alstom.
- à Cherbourg, la production des pales, en partenariat avec LM Wind Power, ainsi que l’atelier de fabrication de mâts qui serait mis en place par le fournisseur d’Alstom choisi ultérieurement.
« En s’implantant à Saint-Nazaire et à Cherbourg, Alstom s’inscrirait dans l’ambition du consortium mené par EDF EN et dont il fait partie de créer en France avec ses fournisseurs une filière industrielle et technologique pérenne. Nous serons heureux de participer ainsi à l’aménagement du territoire à travers des investissements substantiels et des créations d’emplois importantes, naturellement conditionnés au succès du consortium, dans ce premier appel d’offres. Le consortium annoncera ultérieurement les autres investissements qu’il envisage et leur localisation, par exemple pour les bases d’assemblage et de service.» souligne Jérôme Pécresse, Président du Secteur Alstom Renewable Power.
A l’issue d’une phase de consultation approfondie, Alstom a retenu ces deux grands ports français en fonction de critères combinant la qualité de leurs infrastructures, les facilités d’accès aux fermes éoliennes prévues par l’appel d’offres, les dispositifs de soutien à l’investissement mis en place par les collectivités locales, mais également l’existence d’un savoir-faire industriel et la capacité de constituer un tissu industriel dense tourné vers l’éolien offshore.
En effet, à Saint-Nazaire comme à Cherbourg, Alstom va bénéficier de l’expertise déjà acquise et d’un réseau de sous-traitants dans ces bassins d’emploi en matière d’électromécanique, de chaudronnerie de grandes pièces, de manutention de colis lourds et de connaissance des milieux marins. Partenaire fondateur de l’Institut de Recherche Technologique Jules Verne, Alstom a déjà localisé à Nantes ses activités de recherche et de développement dans le domaine des énergies marines.
Ces projets industriels permettront de produire « Haliade 150 », la première éolienne en mer de 6 MW de nouvelle génération, dont chaque unité sera capable d’alimenter en électricité l’équivalent d’environ 5.000 foyers. Alstom s’est appuyé sur une longue expérience pour concevoir cette éolienne offshore robuste, simple et efficace. Ses pales de 73,50 m seront les plus longues au monde et elle sera dotée d’un alternateur à aimants permanents. Cette technologie de pointe est capable de faire face aux contraintes sévères de l’environnement maritime et d’assurer une fiabilité ainsi qu’un rendement suffisamment élevés pour réduire le coût de l’électricité générée.
Ce choix des sites de production s’inscrit dans le plan de développement de la technologie offshore d’Alstom. Le premier prototype sera érigé pour un test sur terre début 2012 avant la mise en mer d’une seconde machine la même année. Les préséries sont prévues en 2013 pour une production en série dès 2014.
Source : Communiqué Alstom
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