avri. 25 2008 | Bucarest veut développer une énergie propre avec l’aide de la France
A l’occasion de la venue en France du Premier ministre roumain Calin Popescu-Tariceanu, reçu le 22 avril 2008 par M. François Fillon, deux accords de coopération dans le domaine de l’énergie ont été signés en présence de Jean-Louis Borloo, et de Varujan Vosganian, ministre de l’Économie et des Finances de Roumanie.
Le premier accord a été conclu entre le Commissariat à l’Énergie Atomique (CEA) et l’Agence Nationale roumaine de Recherche (ANCS). Il concerne la rénovation de l’institut de recherche nucléaire de Pitesti, le traitement des déchets radioactifs et le démantèlement des installations.
L’Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Energie (ADEME) a signé un accord avec son homologue roumaine (ARCE) pour l’assistance à la mise en œuvre de la stratégie roumaine d’efficacité énergétique et de promotion des énergies renouvelables.
La signature de ces deux textes renforce le partenariat entre Paris et Bucarest en matière de maîtrise de l’énergie et de promotion des énergies bas carbone, nucléaires et renouvelables, et témoigne de la priorité accordée par la France et la Roumanie à la lutte contre le changement climatique, sujet qui sera également au cœur de la prochaine présidence française du conseil de l’Union européenne à compter du 1er juillet prochain.
La maîtrise de l’énergie, une priorité pour le gouvernement roumain
Le secteur énergétique roumain a connu de profondes transformations depuis 2001 : libéralisation et restructuration des secteurs de l’énergie électrique et du gaz, ouverture aux investisseurs étrangers et refonte totale du cadre réglementaire et juridique dans la perspective de l’intégration de la Roumanie dans l’Union Européenne au 1er janvier 2007.
Le gouvernement roumain s’est doté en octobre 2006 d’une nouvelle stratégie énergétique d’ici 2009, intitulée « La politique énergétique de la Roumanie sur la période 2006-2009 », qui met l’accent sur la compétitivité du secteur énergétique roumain et sur la sécurité énergétique du pays. Cette stratégie répond à un constat de dépendance énergétique croissante vis-à-vis de l’extérieur, tout particulièrement de la Fédération Russe (100% des importations de gaz naturel et 50% des importations de pétrole).
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