déc. 15 2008 | Conférence de Poznan : la vision partagée des ministres européens de l’Environnement
Les 27 ministres européens de l’Environnement dont Jean-louis Borloo et Nathalie Kosciusko-Morizet, participent les 11 et 12 décembre 2008 à une table ronde qui doit permettre un échange de vue sur une ’’vision partagée’’ de la lutte contre le changement climatique à l’horizon 2050.
Le Conseil européen de l’Environnement, présidé par Jean Louis-Borloo, qui s’est tenu le 20 octobre 2008 a permis l’adoption à l’unanimité de conclusions formelles sur le volet extérieur de la politique européenne post 2012, afin de préparer la conférence climatique onusienne de Poznan.
Ces conclusions rappellent le niveau d’ambition de l’Union européenne et ses attentes pour les différents volets des négociations à venir.
Il s’agit surtout de maintenir l’objectif de contenir le réchauffement à 2°C et donc la nécessité de réduire les émissions mondiales d’au moins 50% d’ici 2050 par rapport au niveau de 1990.
A cet égard, le Conseil a pris note des résultats du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) qui indiquent la nécessité d’une réduction des émissions des pays développés par rapport au niveau de 1990 de 25-40% d’ici 2020 et de 80-95% d’ici 2050, mais également que les émissions des pays en développement, surtout les plus avancés entre eux, doivent fléchir de l’ordre de 15-30% en dessous de la croissance prévue dans un scénario de référence.
Ce niveau d’ambition implique à échéance 2050 une réduction de la moyenne des émissions par tête vers 2 tonnes de CO2 par habitant et une convergence progressive des émissions par tête des pays développés et des pays en développement.
Une réforme du Fonds pour l’environnement mondial
Les conclusions ont également présenter la vision de l’Union européenne pour Poznan sur les actions des pays développés, des pays en développement, sur l’adaptation, les technologies et ont dégagé des principes qui doivent régir le financement international de l’accord, dont la nécessité d’une réforme du Fonds pour l’environnement mondial et le potentiel du marché de carbone à mobiliser un financement et à générer des flux financiers, y compris à travers la réussite du paquet énergie-climat.
Source : Communiqué Gouvernement
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