juin 17 2011 | Conférence ministérielle de l’Agence Internationale de l’Énergie Atomique (AIEA) sur la sûreté nucléaire
L’accident nucléaire de Fukushima Daiichi impose de renforcer la coopération internationale en matière de sûreté nucléaire. Comme pour les accidents de Three Miles Island et de Tchernobyl, la communauté internationale doit tirer les enseignements de Fukushima, afin d’améliorer la coopération internationale, tant sur le plan de la gestion de crise que sur celui de la prévention des risques.
C’est pourquoi les pays membres de l’Agence Internationale de l’Énergie Atomique (AIEA) se réunissent du 20 au 24 juin 2011 en vue de renforcer la sûreté nucléaire dans le monde.
Lors de cette réunion, Nathalie KOSCIUSKO-MORIZET, ministre de l’Écologie, du Développement durable, des Transports et du Logement, participera au segment ministériel (les 20 et 21 pour rappeler les conclusions du G8 de Deauville, et a présenté les propositions d’actions concrètes issues du séminaire du 7 juin dernier qu’elle a présidé. 33 pays s’étaient rassemblés, afin de progresser ensemble sur la mutualisation des moyens et des connaissances, sur les audits de sûreté, sur la transparence ou encore sur les dispositifs de solidarité technique et humaine en cas de crise.
Nathalie KOSCIUSKO-MORIZET demandera que la déclaration adoptée à l’issue de la réunion reprenne autant que possible ces propositions et soit déclinée dans un plan d’actions opérationnel.
Les 151 Etats réunis à Vienne devraient reconnaitre notamment l’importance des évaluations de la sûreté des installations nucléaires par des experts indépendants internationaux, mais aussi des autorités de sûreté et des cadres réglementaires nationaux. Elle devrait encourager les Etats à réaliser des tests de résistances de leurs installations, point essentiel pour la France.
La Ministre plaidera pour que la réunion de Vienne ouvre la voie à un renforcement de la solidarité internationale en matière de sûreté nucléaire, en prévoyant notamment la possibilité de créer des forces d’intervention rapide en cas d’accident et l’organisation de formations internationales à la gestion de crise.
Source : Communiqué MEDDTL
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