juil. 14 2008 | Contribution francaise au fonds pour les technologies propres
Leschefs d’État et de Gouvernement du G8 ont approuvé le 9 juillet lors du Sommet du lac Toya la création des Fonds d’investissement pour le climat, dont le Fonds pour les technologies propres, qui seront administrés par la Banque mondiale. Le Fonds pour les technologies propres aidera les pays en développement à catalyser les investissements privés nécessaires pour lutter contre le changement climatique en déployant des technologies économes en carbone.
Christine Lagarde, ministre de l’Économie, de l’industrie et de l’emploi, et Alain Joyandet, secrétaire d’État chargé de la Coopération et de la francophonie, indiquent que la France est prête à contribuer à hauteur de 500 millions de dollars au Fonds pour les technologies propres. Cette contribution prendra pour partie la forme d’un prêt très concessionnel de l’Agence française de développement et pour partie d’un apport de projets.
La France est attachée à ce que l’ensemble des initiatives prises en matière de changement climatique soient coordonnées et mises en cohérence dans le cadre de la négociation de la convention-cadre des Nations-Unies sur le changement climatique. En particulier :
- Ces instruments devront être intégrés au nouveau cadre international de financement du changement climatique, qui sera mis en place en 2012.
- Le Fonds pour l’environnement mondial, créé à l’initiative de la France et de l’Allemagne en 1991, reste l’instrument financier de référence des conventions pour l’environnement.
- La gouvernance des fonds sera ouverte et équilibrée, ce qui signifie en pratique que leur conseil d’administration comportera autant de pays récipiendaires que de bailleurs.
- Les fonds n’interviendront que dans des pays qui auront défini des stratégies nationales de lutte contre le changement climatique comprenant des objectifs de réduction des émissions de gaz à effet de serre.
Si on ajoute les autres vecteurs bilatéraux et multilatéraux de l’aide française, la France consacrera 2 milliards d’euros sur les trois prochaines années à la lutte contre le changement climatique dans les pays en développement.
Source : Communiqué MINEFI
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