mai 19 2008 | Dans le cadre de la recherche sur les carburants alternatifs, Airbus fait equipe avec Honeywell, IAE et JetBlue
Dans le cadre de sa démarche permanente d'éco-efficience – et afin d'assurer que le secteur aéronautique continue à se développer tout en réduisant son impact sur l'environnement, et notamment les émissions liées à l’exploitation des avions – Airbus fait équipe avec Honeywell Aerospace, UOP, société filiale d'Honeywell, International Aero Engines (IAE) et JetBlue Airways, afin de poursuivre la recherche sur les biocarburants durables de seconde génération destinés à l'aviation civile.
La recherche conjointe menée par ces sociétés permettra de mettre au point une technologie d'énergie renouvelable pour la transformation d'huiles végétales et d'huiles à base d'algues en carburants aéronautiques, et de mesurer le chemin à parcourir avant d'obtenir l'homologation de ce type de carburant par les organismes de normalisation. Il est reconnu que ces carburants issus de la biomasse non-alimentaire permettent d'émettre moins de gaz carbonique, lorsqu’on intègre la croissance des végétaux, que le kérosène actuellement utilisé.
JetBlue, IAE, Honeywell et Airbus étudient les avantages issus de carburants avion dérivés de sources de biomasse renouvelables, qui n'entrent pas en concurrence avec la production existante de denrées alimentaires et ne menacent ni les terres cultivables, ni les ressources en eau. Ce carburant "biojet" de seconde génération sera produit grâce à une technologie développée par UOP, leader dans le développement de technologies et de produits destinés à l'industrie du raffinage. UOP a développé un processus de transformation de matières biologiques en carburant avion renouvelable, qui se comporte de manière identique aux carburants traditionnels, mais répond aux spécifications de performances les plus strictes en matière de vol.
“Au cours des 40 dernières années, l'aviation a réduit sa consommation de carburant – et les émissions de dioxyde de carbone en résultant – de 70 pour cent, mais il faut aller plus loin”, a déclaré Sébastien Remy, directeur des programmes de recherche sur les carburants alternatifs à Airbus. “Des millions de barils de kérosène sont utilisés chaque jour pour alimenter les avions, et la demande mondiale ne fait que croître. Pour remplacer une partie de ce carburant avion par du biojet, nous devons nous tourner vers un produit ayant un rendement beaucoup plus élevé que les sources de biomasse actuellement disponibles. Nous sommes convaincus, à Airbus, que ce biojet de seconde génération pourrait satisfaire jusqu'à 30 pour cent du besoin total en carburant de l'aviation civile d'ici 2030.”
Les avantages environnementaux potentiels résultant de l'utilisation du biojet de seconde génération sont immenses : réduction des émissions et des particules ; réduction de l'empreinte carbone ; des moteurs plus propres ; réduction de la traînée de condensation ; et des avantages considérables au niveau du cycle de vie. Outre la recherche des bénéfices pour l'environnement, ce partenariat a pour but de conduire des recherches sur les améliorations potentielles issues des biocarburants : optimisation des performances des avions au niveau charge marchande/rayon d'action, réduction de la consommation de carburant et augmentation de la fiabilité et de la durabilité des moteurs - autant d'éléments critiques du point de vue des utilisateurs.
“Cette recherche peut s'avérer bénéfique pour chacun d'entre nous, et pas seulement pour l'industrie”, a déclaré Russ Chew, président et CEO de JetBlue Airways. “Nos sociétés sont socialement responsables et sont tenues d'œuvrer en faveur d'activités plus propres ; cet effort entrepris aux côtés d'Airbus, d'Honeywell et d'IAE est une nouvelle avancée considérable dans la réduction de notre impact environnemental.”
Source : Communiqué Airbus
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