fév. 07 2013 | Débat national sur la transition énergétique L’UFE souhaite transparence et pluralité de dialogue
Dans un récent communiqué de presse, certaines organisations n’hésitent pas à dire, à peine le débat national sur la transition énergétique engagé, que « l’essentiel des discussions portent sur les propositions des ONG environnementales… largement soutenues par les autres participants ».
L’UFE, qui est présente tant dans le Conseil national du débat que dans le Groupe des Experts, ne se reconnaît pas dans de telles affirmations. Un débat d’une telle importance et d’une telle ampleur ne peut se résumer aux seules propositions d’une fraction des parties prenantes.
L’UFE ne peut que s’étonner de tels modes de communication, et de l’absence de transparence sur
les échanges tenus.
Si l’UFE s’inscrit pleinement dans l’objectif de transition énergétique qui vise notamment à plus de sobriété, elle rappelle qu’il est indispensable d’aborder ces enjeux de façon solidaire entre les territoires, globale, nationale et européenne.
En effet, le système électrique répond à des spécificités à la fois géographiques et techniques, puisqu’il est maillé sur l’ensemble du territoire et interconnecté à ses voisins européens pour maintenir constamment l’équilibre offre/demande et donc sa sécurité. Sur un plan économique, il repose aussi sur un principe d’égalité de traitement entre les territoires avec la péréquation tarifaire, et sur l’optimisation des coûts. En cela, il diffère d’autres systèmes de distribution d’énergie que sont le gaz, le pétrole, la chaleur ou même l’eau.
L’UFE réaffirme, pour sa part, sa volonté de maintien d’un haut niveau de sécurité du système électrique. Partage d’expertise et transparence des échanges sont les fondements d’un véritable débat. Ce sont les conditions d’un dialogue réel et non biaisé entre toutes les parties prenantes, sans exclusive. C’est toute la cohérence des décisions finales qui en dépend.
Source : Communiqué UFE
| |
|
|
|