sept. 28 2012 | E.ON, au coeur de la transition énergétique
Un grand projet accompagne l’adaptation de l’appareil productif
Un projet de grande envergure en Provence
E.ON s’apprête à convertir son unité « Provence 4 » produisant de l’électricité à partir du charbon en une unité fonctionnant à partir de biomasse.
Avec une capacité installée de 150 MW, il s’agit de l’un des projets biomasse les plus importants en France et en Europe avec un investissement de près de 220 millions d’euros.
Le projet « Provence 4 Biomasse » est de très grande envergure puisqu’il fournira l’équivalent de la consommation électrique de 440 000 ménages (hors chauffage) tout en permettant d’éviter le rejet de 600 000 tonnes de CO2 par an en région PACA.
Cet investissement majeur contribuera à améliorer la sécurité de l’approvisionnement électrique de la région. Il permettrait de maintenir l’activité industrielle et le niveau d’emploi sur site.
Enfin, ce projet participera au développement d’une véritable filière régionale « boisénergie », elle‐même créatrice d’emplois, de part les volumes importants de matière végétale utilisée par E.ON dans le cadre du projet « Provence 4 » (plaquettes de bois d’origine forestière, résidus végétaux).
Les travaux de conversion pourront débuter dès lors qu’E.ON aura obtenu les dernières autorisations administratives nécessaires, d’une part, et aura, d’autre part, finalisé la mise en place d’une organisation locale compatible avec les exigences techniques et contractuelles du projet.
S’agissant des tranches « charbon » d’E.ON
Le 26 septembre 2012, la direction d’E.ON en France a adressé aux membres du comité central d’Entreprise (CCE) un projet de réorganisation des activités industrielles de production d’électricité à partir du charbon de sa filiale SNET.
Ce projet de réorganisation est architecturé en deux parties : l'une présente le contexte économique et l'autre détaille les propositions de mesures d'accompagnement des personnels concernés, dans le cadre d’un plan de départ volontaire qui concernerait 215 postes sur l’ensemble des sites concernés. Ce projet s’inscrit dans la continuité des orientations stratégiques rendues publiques en juin 2011.
Il est l’actualisation du projet présenté au CCE le 13 octobre 2011 et des réunions de dialogue social et d'appropriation du projet organisées par E.ON durant presque un an.
Ce projet de réorganisation fera l'objet de réunions d'information/consultation avec les représentants du personnel. Il est donc susceptible d'évolutions. La première réunion du CCE est prévue le 11 octobre au matin. Jusqu’à cette date, la direction d’E.ON France ne commentera pas en détail ce projet, pour conserver la primauté des informations aux instances représentatives du personnel et respecter le cadre juridique qui l’entoure.
La volonté d'E.ON est de mettre en place des mesures de reclassement interne et externe et un plan de départ volontaire : départs volontaires avec projet professionnel, cessation anticipée d’activité pour favoriser les fins de carrière, accompagnement financier pour les départs en retraite.
Le projet adressé aux membres du CCE comporte les propositions suivantes :
- Réalisation du projet de conversion de la tranche Provence 4 du charbon à la biomasse.
- Arrêt par le Groupe du projet de cycle combiné gaz(CCGT) à Hornaing.
- Arrêt de la production de la tranche Hornaing 3 à compter du 31 mars 2013.
- Arrêt de la production de la tranche Lucy 3 au 31 mars 2014.
- L'arrêt de la production des tranches Emile Huchet 4 et 5 serait repoussé à l’horizon 2015, associé à une optimisation de l’organisation actuelle.
- L’impact sur les fonctions support se limiterait aux sites d’Hornaing et de Lucy.
- 86 emplois seraient concernés à Hornaing (59), 67 à Lucy (Montceau‐les‐Mines 71), 42 à Emile Huchet (Saint‐Avold 57) et 20 à Provence (Gardanne 13).
Fin 2015, au terme de cette réorganisation, E.ON disposerait d’un parc thermique en
France de :
- La centrale de Provence avec une tranche au charbon de 600 MW et une tranche à la biomasse de 150 MW ;
- La centrale Emile Huchet avec une tranche au charbon de 600 MW et deux tranches CCGT au gaz de 414 MW chacune.
Soucieux du dialogue avec ses partenaires sociaux et attentif aux attentes des salariés, E.ON en France doit aussi anticiper les mutations profondes du marché de l'énergie et donner une réalité concrète à la transition énergétique.
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