juil. 06 2012 | E.ON parvient à un compromis avec Gazprom à propos des contrats de fourniture de gaz à long terme et relève les perspectives du groupe pour 2012
E.ON AG et OAO Gazprom sont parvenus à un compromis suite à la négociation de leurs contrats de fourniture de gaz à long terme et ont signé aujourd’hui les accords à cet effet. Le compromis comprend une adaptation rétroactive des conditions tarifaires pour la période de révision des prix depuis le dernier trimestre de 2010. Selon les prévisions d'E.ON, le compromis devrait avoir un effet positif de près de 1 milliard € sur les résultats semestriels du Groupe. Cet accord de négociation met également un terme aux procédures arbitrales en cours. « Nous sommes heureux de l’achèvement de nos négociations et des bons résultats qu’elles ont données pour les deux côtés. Gazprom et E.ON ont montré une fois de plus que, partenaires stratégiques de longue date, ils étaient capables de trouver ensemble des solutions viables. « La signature des accords aujourd’hui consolide encore davantage notre partenariat fructueux de longue date avec Gazprom, » dit Johannes Teyssen, PDG d’E.ON AG.
Avec le succès des pourparlers avec Gazprom, E.ON a réussi à renégocier la totalité des conditions tarifaires de ses volumes actuellement indexés sur le pétrole de ses contrats de fourniture de gaz à long terme. C’est une étape majeure vers la restauration de la compétitivité des contrats de fourniture de gaz à long terme d'E.ON. Avec ce nouvel accord, le risque du portefeuille d’approvisionnement en gaz du groupe décroît substantiellement.
En rapport avec l'accord conclu avec Gazprom, E.ON a également revu à la hausse ses perspectives pour 2012. Outre les effets bénéfiques de la renégociation des contrats de fourniture de gaz à long terme, la société a aussi pris en compte les effets contraires de la cession de sa société de transmission de gaz Open Grid Europe, ainsi que la baisse des volumes de production de son activité E&P en raison de retards de mise en service ou de pannes de plateformes gazières.
Pour l’exercice 2012, E.ON prévoit désormais un EBITDA compris entre 10,4 et 11,0 milliards € (contre 9,6 à 10,2 milliards € jusqu’à présent) et un revenu net sous-jacent entre 4,1 et 4,5 milliards € (contre 2,3 à 2,7 milliards € jusqu’à présent). Outre cette augmentation de l’EBITDA, les effets exceptionnels sur les taxes et les intérêts débiteurs nets ainsi que le taux d’imposition généralement plus faible sont également favorables aux bénéfices du groupe.
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