juin 25 2008 | Energie, climat, OGM et agrocarburant, les chantiers verts de la Présidence française de l’UE
Tous les membres du Gouvernement concernés par les priorités environnementales de la Présidence française de l’UE étaient réunis le 25 juin. Développement durable, énergie, environnement et transports constituent le plus important chantier des six mois à venir.
Jean-Louis Borloo, Dominique Bussereau, Nathalie Kosciusko-Morizet, Christian Blanc et Hubert Falco ont présenté à la presse les grands enjeux environnementaux et climatiques qui jalonneront les six mois de la Présidence française.
Le paquet énergie-climat
Après le Grenelle de l’environnement, la France entend montrer l’exemple en matière de lutte contre le changement climatique. A quelques jours de l’ouverture officielle de la Présidence française de l’Union européenne, l’environnement en sera la priorité, tout particulièrement le paquet "énergie-climat". La France souhaite obtenir un accord des 27 sur ce dossier avant la fin de son mandat européen, et entend jouer un "rôle de moteur dans ces négociations".
Le débat sur les OGM
La Présidence française de l’Union européenne est l’occasion de relancer le débat sensible sur l’évaluation des impacts environnementaux des OGM, sur l’expertise scientifique, sur l’étiquetage des semences et sur la possibilité pour un Etat membre d’interdire la culture d’un OGM sur son territoire.
A l’heure actuelle, sept Etats membres de l’Union européenne ont interdit la culture du maïs génétiquement modifié Monsanto 810, seul OGM ayant bénéficié d’une autorisation européenne de mise en culture. La France, qui a eu recours à la clause de sauvegarde à ce sujet ne souhaite cependant pas se fermer aux biotechnologies. Ainsi, le Gouvernement investit 45 millions d’euros par an dans la recherche sur ces nouvelles technologies.
Les agrocarburants
La question des agrocarburants est un des autres dossiers environnementaux considérés comme prioritaires par la Présidence française de l’Union européenne. Or, face à la hausse constante du prix du pétrole, mais également face à la crise alimentaire, le recours à ces carburants alternatifs fait débat.
Pour répondre à cette préoccupation éthique, les 27 Etats membres de l’Union et la Commission européenne travaillent actuellement sur des nouveaux critères, environnementaux mais également sociaux, en matière d’agrocarburants.
Source : Communiqué Gouvernement
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