janv. 21 2010 | Energies et Avenir attend de la concertation sur la contribution carbone annoncée en Conseil des Ministres un signal clair envoyé aux consommateurs
Suite à la Communication du Conseil des Ministres sur la contribution carbone, Energies et Avenir demande que le nouveau projet de contribution carbone ne se limite pas à taxer uniquement les moyens de production mais envoie également, par un traitement équitable des énergies, un signal prix clair au consommateur quant au réel contenu en CO2 de toutes les énergies y compris de l’électricité produite, en particulier pour répondre aux périodes de pointe de consommation.
Energies et Avenir remarque avec intérêt la déclaration du Ministre de l’Ecologie, de l’Energie, du Développement Durable et de la Mer, selon laquelle « l’exonération des nombreux secteurs industriels était injuste ainsi que le fait que la taxe ne tenait pas compte de la production et de la consommation de l’électricité ». En effet, l’exonération des centrales thermiques produisant de l’électricité instituait une discrimination entre les différentes énergies pour le chauffage et la production d’eau chaude. En dehors des énergies véritablement renouvelables (géothermie, solaire, bois…), l’ensemble des énergies utilisées pour le chauffage et l’eau chaude sont émettrices de CO2. Ainsi, il est essentiel que chacune d’elles fasse l’objet d’un traitement équitable et surtout visible pour le consommateur final.
Energies et Avenir attend de la concertation annoncée en Conseil des Ministres qu’elle aboutisse à un signal prix clair envoyé aux consommateurs en matière de contenu CO2 des différentes énergies. La décision du Conseil constitutionnel a souligné la nécessité d’un traitement équitable des différentes formes d’énergie. Or, la récente vague de froid a fait apparaître nettement l’importance croissante des moyens carbonés utilisés pour produire de l’électricité lors des périodes de pointe. Rappelons en effet que les objectifs du Grenelle et de la contribution carbone sont de réduire les émissions de CO2 et la consommation d’énergie dans le bâtiment ainsi que d’y associer davantage les énergies renouvelables».
Source : Communiqué Energies et Avenir
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