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2008 | Inauguration de la 1ère station parisienne de GNV le 16 octobre 2008
GNVert (Groupe GDF SUEZ), Monoprix et la SNCF inaugurent
la 1ère station de carburant GNV dédiée au transport urbain de marchandises. Située dans le 12ème arrondissement, à proximité de la gare de Bercy, elle alimente déjà la flotte de 26
camions assurant la livraison des magasins Monoprix, première flotte privée de véhicules roulant au GNV dans le secteur de la distribution.
La station GNVert a pour vocation à accueillir d’autres entreprises désireuses de s’engager dans une chaîne logistique respectueuse de l’environnement et ainsi réduire l’impact des transports en zone urbaine.
Le GNV est un carburant qui possède de nombreux atouts : il n’émet pas de particules et permet de réduire de 24 % les émissions de CO2 et de 80 % les émissions de NOx (oxydes
d’azotes) par rapport à un véhicule équivalent à essence. Le GNV est aussi compétitif puisqu’il permet de réaliser jusqu’à 30 % d’économie par rapport au diesel.
Le carburant GNV, un choix d’avenir.
En choisissant le GNV, Monoprix poursuit sa politique de développement durable pour réduire l’impact environnemental de sa chaîne logistique, qui s’appuie sur le transport ferroviaire, maritime et fluvial de marchandises et sur des entrepôts de Haute Qualité Environnementale.
Depuis 2007, un partenariat conclu avec Fret SNCF et Geodis BM (filiale de Geodis), premier transporteur vert d’Ile de France, lui permet d’acheminer via un espace logistique
multimodal ses marchandises par voie ferrée et véhicules roulant au GNV vers ses 80 magasins parisiens.
Les bénéfices environnementaux obtenus grâce à la mise en place de ce dispositif sont significatifs : on estime que plus de 12 000 camions n’entrent plus chaque année dans la capitale évitant ainsi le rejet d’environ 337 tonnes de CO2 et de 19 tonnes d’oxyde d’azote.
Monoprix projette d’ailleurs de se doter du double de camions alimentés au gaz naturel d’ici 2011.
D’une manière générale, pour les industriels, le choix du GNV représente un engagement en faveur d’un environnement urbain plus propre (réduction des émissions de CO2 et des
émissions de particules) ; il permet également d’anticiper les restrictions de circulation (péages urbains, gestions des pics de pollution) que plusieurs villes européennes ont déjà adoptées.
Autre facteur non négligeable, c’est également un moyen de réduire les coûts liés aux transports.
Les collectivités territoriales choisissent également ce carburant alternatif. Plus d’un tiers des marchés de renouvellement des transports publics opte pour des solutions basées sur le
GNV. De son côté, la Ville de Paris a déjà confirmé son intérêt pour ce carburant puisque plus de 50 % des véhicules de propreté de la ville roulent au GNV, tout comme 90 bus de la
RATP ainsi que les véhicules de régulation des Vélib.
Source : Communiqué GNVert
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