aoû. 03 2011 | Investissements d’avenir : Lancement de l’appel à manifestations d’intérêt « Grand éolien »
Dans le cadre des Investissements d’Avenir, Nathalie KOSCIUSKO-MORIZET, ministre de l’Écologie, du Développement durable, des Transports et du Logement, François BAROIN, ministre de l’Économie, des Finances et de l’Industrie, Laurent WAUQUIEZ, ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche, Eric BESSON, ministre chargé de l’Industrie, de l’Énergie et de l’Économie numérique, et René RICOL, commissaire général à l’investissement, annoncent le lancement d’un appel à manifestations d’intérêt piloté par l’Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Énergie (ADEME) et dédié au « Grand éolien1».
Avec le Grenelle de l’Environnement, la France s’est fixée l’objectif ambitieux de porter à 23 % de sa consommation d’énergie la part des énergies renouvelables à l’horizon 2020. L’énergie éolienne est l’une des plus compétitives et représente un quart de cet objectif. Cela implique une augmentation de la capacité éolienne terrestre à 19 GW et la construction d'une capacité de 6 GW en mer à l’horizon 2020. La réalisation de cet objectif doit s'accompagner du développement de la filière industrielle, avec un objectif de plusieurs dizaines de milliers d’emplois.
A cette fin, l’action du Gouvernement se concentre sur le soutien à la recherche et développement et à la mise en place d’un cadre favorable à l’implantation des éoliennes :
- un tarif d’achat incitatif pour l’éolien terrestre,
- des appels d’offre pour l’éolien en mer dont le premier a été lancé le 11 juillet 2011,
- une réglementation adaptée pour rendre la procédure plus lisible, plus robuste et plus protectrice de l’environnement et des personnes.
Avec près de 200 entreprises positionnées aux différentes étapes de la fabrication des éoliennes et des compétences techniques reconnues dans tous les corps de métier associés (aérodynamique, mécanique, électronique, bâtiment et travaux publics…), la France dispose des atouts nécessaires pour poursuivre le développement d'une filière performante et compétitive.
L’industrie éolienne fait appel à une expertise de plus en plus pointue. De nombreux besoins en matière de R&D et d’ingénierie sont identifiés pour augmenter les performances et la fiabilité des composants (pales, génératrices, multiplicateurs,...), pour faciliter la coexistence avec les radars, pour améliorer l'évaluation de la ressource, pour permettre une meilleure intégration dans les réseaux, pour améliorer la prise en compte des enjeux environnementaux, etc.
L’appel à manifestations d’intérêt (AMI) doit accompagner ces innovations, lever les freins technologiques et permettre de consolider la filière. Les grands axes de cet AMI sont les suivants :
- Amélioration de la compétitivité de la filière, par la diminution du coût de l’électricité produite
- Amélioration de l’intégration de l’éolien dans le paysage énergétique français, en proposant des synergies et solutions innovantes pour lever les conflits d’usage.
- Contrôle et atténuation des impacts environnementaux des parcs éoliens.
Cet appel à manifestations d’intérêt cible le « Grand Eolien », et plus particulièrement les composants et/ou machines d’envergure adaptés au marché terrestre, insulaire ou au marché de l’éolien en mer.
Les éoliennes flottantes n’entrent pas dans le champ de cet AMI.
Les projets éligibles à l’AMI « Grand Eolien » concernent des démonstrateurs de recherche2, démonstrateurs préindustriels et plateformes technologiques s’inscrivant dans au moins l’un des axes technologiques suivants :
- Axe 1 : Composants et machines
- Axe 2 : Services et exploitation
- Axe 3 : Sites d’essais et de certification
Le montant définitif consacré à cet appel à manifestations d’intérêt dépendra de la qualité des projets retenus.
« Peu de filières présentent un potentiel de croissance aussi marqué et demandent une expertise aussi pointue que l’éolien. L’appel à manifestations d’intérêt « Grand éolien » participe de la détermination du gouvernement à positionner la France sur ce marché. Au-delà des enjeux environnementaux, la réalisation des objectifs du Grenelle de l’environnement doit permettre la création d’une véritable filière industrielle, représentant plusieurs dizaines de milliers d’emplois. » a précisé Nathalie KOSCIUSKO-MORIZET.
Source : Communiqué MEDDTL
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