avri. 07 2017 | Le caractère inéluctable et irréversible du processus de fermeture de la centrale nucléaire de Fessenheim est acté. L’État entérinera juridiquement cette décision dans les prochains jours
Annoncée de longue date et sans qu'aucun emploi ne soit supprimé, cette fermeture s’inscrit dans le cadre des objectifs de diversification de notre mix électrique fixés par la loi de transition énergétique, et permettra à EDF de renforcer son engagement dans la transition énergétique.
L’État est aux côtés d’EDF pour l’accompagner dans cette démarche de transition énergétique, comme l’illustre la demande de prolongation de la concession hydroélectrique de La Truyère récemment déposée par la Ministre auprès de la Commission européenne.
Le choix d’EDF de fermer la centrale nucléaire de Fessenheim pour respecter le plafonnement de la capacité nucléaire installée à la mise en service de l’EPR de Flamanville se justifie par :
- le fait qu’il s’agit de la plus ancienne centrale de France,
- le fait que les autorisations de prélèvement direct de l'eau de refroidissement dans le canal du Rhin relèvent d’un régime dérogatoire qui sera échu au 31 décembre 2022,
- le coût des investissements de sûreté qui auraient été nécessaires, sur la base des prescriptions de l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN), à une prolongation de l’activité.
Il est de l’intérêt de l’entreprise d’assurer une visibilité qui permette de préparer l’avenir du bassin d’emplois concerné, et de répartir ses investissements de façon optimale, en faveur de la transition énergétique.
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