fév. 14 2010 | Le secteur de l’ingénierie signe une convention en faveur du développement durable
Au nom des sociétés d’ingénierie, Syntec-Ingénierie a signé une "convention d’engagement volontaire" le 12 février avec le ministère du Développement durable en présence de Chantal Jouanno. Cette convention prévoit la mise en œuvre de nouveaux outils pour atteindre les objectifs du Grenelle Environnement.
Cette convention est le fruit d’un projet muri conjointement par les professionnels de l’ingénierie et toutes les directions du Ministère du Développement Durable au cours de l’année 2009. Il a permis d’identifier des actions précises qui s’inscrivent dans des perspectives à court et moyen terme du Grenelle Environnement, comme par exemple :
- Accélérer la réhabilitation du parc de bâtiments existants pour améliorer son efficacité énergétique. Pour Alain Bentéjac, président de Syntec-Ingénierie, l’objectif du Grenelle 2 de mise aux normes thermiques de l’important patrimoine bâti de la France est impossible à atteindre sans une mobilisation renforcée de tous les acteurs concernés.
- Concevoir et mettre en pratique des outils et méthodologies nouvelles d’éco conception des villes et de leurs composants. Cela impose d’associer les co-concepteurs dans une plateforme permettant d’intégrer la globalité des coûts et impacts futurs. Les professionnels de l’ingénierie contribueront à traiter la complexité du problème, mais ils attendent des pouvoirs publics une forte impulsion pour favoriser les changements de comportement, sources de blocage, ainsi que les évolutions législatives et réglementaires.
- Introduire dans tout projet de systèmes de transport une composante, ou à défaut une variante, pour associer divers modes de transports. Pour les professionnels de l’ingénierie, le passage de l’objet (voiture, véhicules, ouvrage ou équipement) au concept de « service de déplacement durable » se fait par la mise en place d’infrastructures intermodales, mais aussi par des changements institutionnels et culturels que les pouvoirs publics doivent accompagner.
Des instances publiques, comme le CSTB, participeront à l’élaboration des méthodes, outils ou banques de données que ce programme nécessite, aux côtés des sociétés d’ingénierie et de leur organisation professionnelle, comme par exemple :
- Une plateforme nationale d’observation des consommations de bâtiments.
- Le Carnet de Bord Développement Durable (CBDD)©, qui sera proposé aux maîtres d’ouvrage ou donneurs d’ordre pour le suivi d’ouvrages et équipements tout au long de leur vie.
- Des travaux de recherche développement pour une maquette numérique de bâtiment, des méthodologies de co-conception urbaine...
Source : Communiqué Gouvernement
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