octo. 05 2014 | Mobilité hydrogène en France : le consortium dévoile les résultats d’une étude nationale
Mobilité Hydrogène France, consortium d’acteurs privés et publics, fédérés par l’Association Française pour l’Hydrogène et les Piles à Combustible (AFHYPAC), a lancé en juillet 2013 une étude dont l’objectif portait principalement sur l’évaluation du potentiel que représentent l’hydrogène et la pile à combustible (PAC) dans les transports en France.
Les résultats de cette étude confortent les perspectives concrètes d’un plan de déploiement sur le territoire national.
Cette étude française réalisée dans la continuité des initiatives développées dans d’autres pays européens (Allemagne, Grande-Bretagne, Danemark, Pays-Bas, Suède…), est financée par les acteurs eux-mêmes et par l’Union Européenne dans le cadre du projet HIT (Hydrogen Infrastructure for Transport).
Sur la base de données économiques partagées, des scénarios de déploiements synchronisés de véhicules et de stations hydrogène ont été élaborés, en faisant apparaître les coûts et les bénéfices environnementaux, économiques et sociétaux d’une transition vers la mobilité électrique à hydrogène.
La mobilité électrique à hydrogène apparaît ainsi comme l’un des facteurs clés de la transition énergétique.
Elle permet de contribuer de façon significative à la réduction des émissions du secteur du transport.
Le plan ainsi établi par le consortium propose un ambitieux déploiement en France de véhicules électriques à hydrogène et de stations de distribution à horizon 2030. Ce plan commence dès 2015, avec comme première étape, une mise en circulation progressive de flottes captives.
À l’instar des autres pays dans le monde, la réussite de ce déploiement en France est conditionnée par un engagement et des efforts conjoints entre partenaires privés et acteurs publics (nationaux et territoriaux).
L’enjeu principal réside désormais, tant dans la mise en oeuvre des financements associés que dans l’établissement d’un cadre réglementaire adapté, le tout en coordination avec l’Union Européenne.
Le consortium est mobilisé pour mettre en oeuvre les premiers déploiements sur les territoires précurseurs dans le domaine de la mobilité durable et décarbonnée.
L’hydrogène, vecteur de la transition énergétique
L’hydrogène peut être produit, stocké, transporté et utilisé de multiples manières :
pour alimenter ou recharger un appareil mobile, alimenter en électricité un site isolé, propulser un véhicule ou un bateau électrique, stocker de l’électricité intermittente, augmenter la production des biocarburants, réduire le contenu carbone du gaz naturel des réseaux. Introduire des unités de production d’hydrogène, à partir d’électricité ou de gaz, pour les besoins d’une région serait un atout pour faire évoluer notre infrastructure énergétique en lui apportant une flexibilité supplémentaire.
Plusieurs entreprises françaises ont développé des compétences et des produits. Quelques dizaines d’équipements pré-séries sont actuellement en fonctionnement en France en conditions réelles. Ils ont été développés via des projets publics-privés portés par l’ADEME, Oseo, les pôles de compétitivité et les régions.
Industrialiser ces technologies, et les rendre accessibles à tous est l’enjeu des années à venir.
A propos du consortium Mobilité hydrogène en France
Le consortium « Mobilité Hydrogène France » regroupe les acteurs suivants : Air Liquide, Alphéa Hydrogène, AREVA Stockage d’Energie, CEA, AREVA H2Gen, EDF, GDF SUEZ, GRTgaz, H2 Logic, Hyundai, IFPEN, INEVA-CNRT, Intelligent Energy, ITM Power, Linde, Michelin, McPhy Energy, Plateforme de la Filière Automobile, Pôle Véhicule du Futur, PHyRENEES, Renault Trucks, Solvay, Symbio FCell, Tenerrdis avec des experts de l’ADEME, de la DGEC et du FCH-JU.
Mobilité hydrogène en France : le consortium dévoile les résultats d’une étude nationale Automobile, Pôle Véhicule du Futur, PHyRENEES, Renault Trucks, Solvay, Symbio FCell, Tenerrdis avec des experts de l’ADEME, de la DGEC et du FCH-JU.
Source : Communiqué Mobilité hydrogène en France
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