sept. 30 2024 | Agnès Pannier-Runacher, Olga Givernet et Fabrice Loher rencontrent la Commission nationale du débat public et présentent les orientations envisagées sur la planification de l'éolien en mer
Le débat public « La mer en débat », qui portait notamment sur la planification de l’éolien en mer, s’est déroulé simultanément sur les quatre façades maritimes entre le 20 novembre 2023 et le 26 avril 2024. Il a mobilisé plus de 21000 personnes, lors de 375évènements sur l’ensemble des façades maritimes métropolitaines de l’hexagone.
Après un important travail réalisé par le Gouvernement précédent, les ministres Agnès Pannier-Runacher, Olga Givernet et Fabrice Loher annoncent que la décision de l’Etat sera prise dans les prochaines semaines. La carte des zones prioritaires pour le développement des futurs parcs sera publiée à cette échéance.
Lors d’une réunion à l’hôtel de Roquelaure, les ministres se sont entretenus sur ce dossier prioritaire avec les présidents des commissions particulières du débat public de la Commission nationale du débat public (CNDP). La CNDP a présenté son bilan et les rapports des commissions particulières sur le débat public « La mer en débat». L’accent a été mis également sur la visibilité de ces réalisations afin que les citoyens soient pleinement informés.
Un important travail a été réalisé par les services déconcentrés de l’Etat depuis la publication du rapport de la CNDP le 26 juin 2024, en lien avec l’ensemble des acteurs des territoires, des filières économiques, des ONG, des usagers. Les ministres ont confirmé la publication dans les prochaines semaines de la décision faisant suite au débat public comportant notamment les secteurs d’étude prioritaires pour le développement des zones de protection forte de la biodiversité en mer afin de couvrir, à l’horizon 2030, 5% de l’espace maritime français, la cartographie des zones prioritaires pour le développement de l’éolien en mer à horizon 10 ans et 2050, établie dans un objectif d’équité territoriale entre les différentes façades maritimes.
Cette cartographie permettra le lancement du dixième appel d’offres éolien en mer (AO10) , d’ici fin 2024 pour une puissance totale de 8 à 10 GW, afin d’atteindre l’objectif de 18 GW en service en 2035.
Les enseignements du débat public seront également pris en compte au sein des territoires dans le cadre de la mise à jour des volets stratégiques des documents stratégiques de façade par les préfets coordonnateurs des quatre façades maritimes.
Le débat public organisé par la CNDP à la demande de l’Etat et de RTE représente un succès inédit en termes de mobilisation, avec plus de 20 000 contributions écrites.
Afin que le public puisse s’exprimer sur l’ensemble des enjeux maritimes, il portait à la fois sur la mise à jour de la planification maritime à l’échelle des quatre façades métropolitaines, sur l’identification de zones relatives à la protection forte et sur la planification de l’éolien en mer pour atteindre l’objectif de 45 GW en 2050.
L’Etat et RTE, en tant que maitres d’ouvrage, ont participé à l’ensemble des 375 événements organisés, et mis à la disposition du public de nombreuses ressources documentaires.
Agnès PANNIER-RUNACHER,ministre de la Transition écologique, de l’Energie, du Climat et de la Prévention des risques, déclare : « Dans le cadre de la loi accélération des énergies renouvelables, j’ai lancé il y a un an un travail de planification pour préciser les zones propices à l’éolien en mer, afin de concilier production énergétique décarbonée, activités de pêche et de transport, et respect des paysages et de la biodiversité des territoires côtiers et de la mer. L'éolien en mer, c'est aussi l'opportunité de développer des emplois locaux et durables de qualité, tout en contribuant à l’atteinte de la neutralité carbone. Nous franchissons avec la fin du débat public « La mer en débat » une nouvelle étape pour rendre possible le lancement d’un grand appel d’offres éolien en mer en 2025. »
A cette occasion Olga GIVERNET, ministre déléguée chargée de l’Energie a déclaré également que : « Une planification rigoureuse de l’éolien en mer est indispensable pour garantir un développement équilibré , permettre aux territoires de se préparer aux projets à venir et structurer les filières industrielles nécessaires à notre souveraineté. Offrir aux riverains une visibilité claire sur les futures implantations est essentiel pour qu'ils puissent pleinement s’approprier la transition énergétique. »
De son côté, Fabrice LOHER, ministre délégué chargé de la Mer et de la Pêche a confirmé « La détermination du Gouvernement à conduire la planification en mer en suivant deux principes cardinaux : la transparence et la concertation avec l’ensemble des acteurs. Ce n’est qu’avec cette méthode que nous pourrons collectivement concilier trois objectifs prioritaires pour la France. La transition énergétique d’abord, qui peut bénéficier des atouts offerts par les façades maritimes de notre pays. Le développement de notre économie maritime ensuite, dont la pêche est une composante essentielle qui doit être respectée, et dont les énergies marines renouvelables ont vocation à occuper une place croissante. Et enfin la préservation du milieu marin, qui conditionne la pérennité de nombreuses activités en mer et sur nos littoraux, et qui nous engage vis-à-vis des générations futures. »
Source : Communiqué Ministère de la Transition Ecologique
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