déc. 08 2009 | Les chefs d'entreprises français et brésiliens mettent en commun leurs énergies pour lutter contre le changement climatique
En écho à la prise de position commune des présidents français et brésilien le 14 novembre dernier sur le changement climatique, les 25 entreprises du groupe de haut niveau franco-brésilien se mobilisent aux côtés de leurs gouvernements pour appuyer leur démarche et la prolonger par des coopérations technologiques et industrielles entre les deux pays.
«Nous pouvons apporter une contribution décisive à cet engagement, et ce d’autant plus que la transition vers une économie verte créera de nouvelles opportunités de développement et d’emplois.» ont déclaré au nom du groupe de haut niveau, Gérard Mestrallet (PDG de GDF SUEZ), José Grubisich (Président deETH), Jean-Pierre Clamadieu (PDG de Rhodia et Président de la Commission Développement Durable du MEDEF) et Roger Agnelli (Président de Vale).
Ensemble, les entreprises françaises et brésiliennes s’engagent à développer des partenariats industriels orientés sur la réduction des gaz à effet de serre (GES), en misant sur :
- la lutte contre la déforestation, principale source des émissions de GES au Brésil, grâce à la valorisation énergétique des produits forestiers et des sous-produits issus de la transformation du bois ;
- le développement de processus de production plus propres et durables, via le recours à des technologies propres, l’utilisation de la biomasse comme matière première dans la chimie, le captage et le stockage de CO2 et la cogénération ;
- le développement de sources d’énergies renouvelables, en priorité la biomasse et l’éolien, qui restent encore sous-exploités dans nos deux pays ;
- la poursuite de coopérations solides dans le nucléaire civil, les transports durables et l’hydraulique.
Dans sa déclaration, le groupe de haut niveau se positionne en faveur de la création de soutiens financiers nouveaux et substantiels aux pays en développement et aux pays les moins avancés. Il encourage également la mise en place de cadres juridiques stables qui garantiront le respect des droits de propriété intellectuelle dans les transferts de technologies vertes. Il préconise par ailleurs la création progressive d’un marché mondial du carbone, régulé, qui intégrera un mécanisme d’incitation à la réduction des émissions résultant du déboisement et de la dégradation forestière.
DECLARATION COMMUNE DES ENTREPRISES FRANCAISES ET BRESILIENNES EN VUE DE LA CONFERENCE DES NATIONS UNIES SUR LE CHANGEMENT CLIMATIQUE A COPENHAGUE EN DECEMBRE 2009.
Source : Communiqué GDF SUEZ
Voir la fiche de l'entreprise GDF SUEZ
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