déc. 16 2009 | Le Président de la République annonce le changement de nom du CEA
A l'occasion de la présentation des priorités financées par l’Emprunt national, le Président de la République a annoncé le 14 décembre le nouveau nom du CEA qui deviendra le Commissariat à l’Energie Atomique et aux Energies Alternatives.
A l'occasion de la présentation des priorités financées par l’Emprunt national, le Président de la République a annoncé le 14 décembre le nouveau nom du CEA : « Il s'agit bien ici de respecter l'engagement du Gouvernement d'une parité absolue des efforts de recherche entre le nucléaire et les énergies renouvelables. Je vous annonce donc que pour porter cette nouvelle ambition, le CEA deviendra le Commissariat à l’Energie Atomique et aux Energies Alternatives ».
La nouvelle dénomination permet de mieux refléter les domaines de recherches menées par le CEA depuis plusieurs années dans le domaine des énergies bas carbone : nucléaire mais aussi solaire, production d'hydrogène, piles à combustible, stockage de l’électricité pour l'habitat et le transport, transformation de la biomasse en biocarburants.
En juin dernier à l’Institut national de l’énergie solaire (Ines), le Président de la République avait souhaité que la dénomination actuelle du Commissariat à l’énergie atomique évolue de façon à mieux refléter le périmètre de ses activités et à tenir compte des engagements de l’Etat à investir à parts égales dans le nucléaire et dans les énergies renouvelables. « Là où nous dépensons un euro pour le nucléaire, nous dépenserons un euro pour la recherche sur les énergies propre », avait-il déclaré.
Créé en 1945 par le Général de Gaulle, le CEA avait à l’origine pour mission de permettre à la France de tirer le meilleur parti de l’atome dans les domaines de l’industrie, de la recherche et de la défense. Aujourd’hui, le CEA intervient dans trois grands domaines d’activité : défense et sécurité globale, technologies innovantes pour l’information et la santé et énergies décarbonées – nucléaire et énergies renouvelables –. Il s’agit, dans ces domaines, de créer de la valeur et de soutenir le développement économique, en s’appuyant sur un socle de recherche fondamentale d'excellence.
Le Président a déclaré lors de sa conférence de presse : « Le CEA a un savoir-faire technologique inégalé dans le nucléaire, mais il nous permet de figurer aux premiers rangs de la recherche mondiale dans le domaine solaire, des biocarburants ou le stockage d'énergie…. Demain, je souhaite qu'il approfondisse encore ces orientations en faveur des autres énergies décarbonées… »
LE CEA EN QUELQUES CHIFFRES :
- Le CEA comprend, fin 2008, 15 581 salariés, répartis sur 9 sites.
En 2008, le financement des programmes civils du CEA est assuré à 45 % par l’Etat, à 35 % par des recettes externes (entreprises partenaires, fonds incitatifs nationaux, collectivités locales et Union européenne) et enfin à 20 % grâce à deux fonds dédiés à l’assainissement des installations civiles et de défense.
Par ailleurs, le financement des programmes de défense reste principalement assuré par des subventions versées par le ministère de la Défense (90%).
En 2008, le budget du CEA était de 3,5 milliards d’euros. Il se décompose ainsi :
- 2,1 milliards d’euros pour les programmes civils.
- 1,4 milliards d’euros pour les programmes défense.
Le CEA en 2008 c’est :
- 1 498 brevets prioritaires (ou inventions) délivrés et en vigueur en portefeuille ;
- 526 dépôts de brevets prioritaires ;
- 109 nouvelles entreprises créées depuis 1984 dans le secteur des technologies innovantes ;
- 51 Unités mixtes de recherche (UMR) lient le CEA à ses partenaires de recherche ;
- 30 Laboratoires de recherche correspondants (LRC) associés au CEA.
Source : Communiqué CEA
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