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juin
09
2011
E.ON prépare la transition de son outil de production pour construire son avenir en France

- E.ON a présenté hier au Comité Central d’Entreprise de sa filiale Snet une analyse de la situation de ses cinq tranches charbon les plus anciennes qui ne répondent plus aux exigences environnementales et aux besoins du marché de l’électricité.
- Leur maintien en activité remettrait en cause la performance économique de l’entreprise à partir de 2013.
Cette analyse s’inscrit dans la volonté d’E.ON de pérenniser sa présence industrielle en France et de permettre la réalisation de nouveaux investissements en vue de diversifier son mix énergétique vers des énergies plus propres.
- Les instances représentatives du personnel ont été invitées à participer à des négociations pour traiter en particulier des mesures d’accompagnement social.

La direction d’E.ON en France a présenté hier, au Comité Central d’Entreprise de sa filiale Snet, une analyse qui met en lumière la gravité de la situation économique sur la partie la plus ancienne de son parc de production. En effet, la combinaison des contraintes réglementaires, techniques et économiques ne permet plus à l’entreprise d’exploiter cinq tranches charbon qui ont toutes plus de 40 ans, sans dommage majeur sur les activités de l’entreprise à partir de 2013.

Ces cinq tranches, qui ont réalisé moins de 20% de la production totale d’électricité d’E.ON en France en 2010, sont implantées sur les centrales d’Emile Huchet (Saint- Avold, Moselle), Provence (Gardanne, Meyreuil, Bouches-du-Rhône), Hornaing (Nord) et Lucy (Montceau-les-Mines, Saône-et-Loire).

Trois d’entre elles (Emile-Huchet 5, Hornaing 3 et Lucy 3), construites au début des années 1970, sont déjà en régime dérogatoire par rapport à la directive européenne « GIC » qui impose des normes environnementales strictes aux Grandes Installations de Combustion les plus polluantes. Leur arrêt doit intervenir au plus tard le 31 décembre 2015.

Les deux autres tranches concernées (Emile-Huchet 4 et Provence 4) ne sont plus en mesure de répondre aux besoins de flexibilité et de fiabilité imposés par le marché et aux nouvelles contraintes environnementales qui entreront en vigueur au 1er janvier 2016 (directive IED), du fait de leur ancienneté (leur construction date respectivement de 1958 et 1967) et de la technologie utilisée (LFC – Lits Fluidisés Circulants).

De plus, la combinaison de la tension sur les cours du charbon, du tassement de la demande et de la mise en service de nouveaux moyens de production a considérablement réduit les marges liées à la production d’électricité à partir du charbon. Cette situation économique dégradée qui perdure, même en tenant compte de l’impact de la crise japonaise, fragilise d’autant plus les unités de production les plus anciennes.
Enfin, avec les émissions de CO2 qui deviendront payantes dès le 1er janvier 2013, l’entreprise estime que ces cinq tranches ne seront plus rentables à partir de cette date et que leur maintien en service contribuerait à rompre l’équilibre économique de l’entreprise.

En parallèle, l’entreprise étudie des investissements conséquents dans deux nouvelles unités de production : une sur la centrale d’Hornaing, avec la construction, en partenariat, d’une tranche à Cycle Combiné Gaz, et une sur la centrale de Provence, avec la conversion de la tranche Provence 4 LFC en chaudière biomasse, dans le cadre de l’appel d’offre de la Commission de Régulation de l’Energie (CRE4).

Au total, entre 2009 et 2015, l’ensemble de ces projets thermiques, incluant les deux nouvelles tranches à Cycle Combiné Gaz mises en service par le Groupe en 2010 sur le site de Saint-Avold, devrait permettre de transformer l’outil de production thermique d’E.ON en France en un outil plus moderne, plus performant et moins carboné.
L’objectif consiste à augmenter la capacité de production nette de l’entreprise tout en faisant passer la part du gaz naturel et des énergies renouvelables à plus de 50% du mix.
Ces projets, cohérents avec la stratégie du Groupe E.ON « une énergie plus propre et plus performante », visent ainsi à pérenniser sa présence comme opérateur multiénergies en France en développant les énergies d’avenir, dans le thermique à flamme mais aussi dans les renouvelables, en particulier l’hydraulique et l’éolien offshore.

Pour mieux appréhender les conséquences de cette analyse, la direction d’E.ON en France a proposé aux instances de représentation du personnel de sa filiale Snet d’ouvrir une négociation qui portera entre autres sur des mesures d’accompagnement social. Cette nouvelle situation pourrait, en effet, concerner à partir de 2013 jusqu’à 535 emplois échelonnés en fonction des arrêts de tranche.
Conscient de ses responsabilités, E.ON recherchera, avec anticipation, les meilleures solutions pour les salariés concernés en tenant compte des nombreux salariés qui pourront faire valoir leur droit à la retraite durant cette période et des possibilités de mobilité interne et de transfert de compétence pour les salariés les plus jeunes. L’entreprise mettra à profit les mois qui viennent pour négocier et initier ces mesures sociales, afin que chacun puisse se voir proposer une solution adaptée à sa situation personnelle et professionnelle.

Source : Communiqué E.ON

Voir la fiche de l'entreprise E.ON



 
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