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juin
16
2011
Après avoir mis en service deux nouvelles tranches au gaz en 2010, E.ON envisage à partir de 2013 l’arrêt de l’exploitation des deux plus anciennes tranches de la Centrale Emile Huchet

En complément de l’analyse communiquée le 8 juin dernier au sujet de la gravité de la situation économique sur la partie la plus ancienne de son parc de production, la direction d’E.ON en France a présenté hier, au Comité Central d’Entreprise de sa filiale Snet, une analyse complémentaire qui détaille les informations tranche par tranche. Cette analyse complémentaire précise les contraintes réglementaires, techniques et économiques qui remettent en cause l’exploitation des tranches 4 et 5 de la centrale Emile Huchet à partir de 2013.

La tranche 4 de la Centrale Emile Huchet, d’une capacité de 115 MW, est entrée en service en 1958 et a été en partie rénovée en 1990. Avec une chaudière dite à Lit Fluidisé Circulant (LFC) elle ne remplit pas les critères de flexibilité et de fiabilité essentiels pour répondre aux besoins actuels du marché de l’électricité. Conçue pour tourner « en base », c'est-à-dire quasiment 24 heures sur 24, elle n’est pas équipée pour satisfaire les besoins liés aux pointes de consommation. La multiplication des démarrages génère des indisponibilités plus fréquentes et une dérive des coûts de maintenance. Ainsi son maintien en service au-delà de 2013 nécessiterait des nouvelles dépenses, sans la contrepartie d’un retour à l’équilibre économique.

La tranche 5 de la Centrale Emile Huchet (Saint-Avold), d’une capacité de 330 MW, est entrée en service en 1972. Comme toutes les tranches de sa génération, elle fonctionne en régime dérogatoire par rapport à la directive européenne « GIC » qui impose des normes environnementales strictes aux Grandes Installations de Combustion les plus polluantes. Ainsi, son exploitation ne pourra pas aller au-delà du 31 décembre 2015.

Avec les quotas de CO2 qui deviendront payants dès le 1er janvier 2013, l’entreprise estime que ces deux tranches seront déficitaires à partir de cette date, c'est-à-dire que leur production d’électricité ne couvrira plus leurs frais fixes. En outre, cette détérioration de la situation économique ne permettra plus à l’entreprise de poursuivre les investissements conséquents de maintenance réalisés jusqu’à présent pour moderniser et maintenir les tranches dans leur meilleur état de fonctionnement possible. Leur maintien en service à partir de 2013 contribuerait donc à rompre l’équilibre économique de l’entreprise.

Sur le site d’Emile Huchet, 215 emplois directement liés à la production seraient remis en cause par l’arrêt de l’exploitation de ces tranches. D’autres emplois relevant des fonctions supports rattachées au siège, seraient également concernés. Ces fonctions supports regroupent des fonctions comme les achats, la finance, la comptabilité, l’ingénierie, l’informatique et les ressources humaines.

La direction a proposé aux partenaires sociaux de mener en parallèle la poursuite de l’analyse économique et de conduire dans les meilleurs délais des négociations pour anticiper la gestion de l’emploi.

La pérennité de la Centrale Emile Huchet est garantie par le maintien en exploitation de la tranche 6 au charbon et des deux nouvelles tranches 7 et 8 à Cycle Combiné Gaz (CCGT), mises en service en 2010. Ces dernières, avec une puissance totale de 828 MW pour le gaz et de 600 MW pour le charbon, assurent à elles seules près de 65% de l’électricité produite par E.ON en France en 2010. La pérennité de ces unités qui ont d’excellentes performances en termes de disponibilité, de fiabilité et de réduction des émissions de CO2, conforte la centrale Emile Huchet dans son rôle de « navire amiral » d’E.ON sur le territoire national. Ces unités ont fait l’objet d’investissements conséquents : 480 millions d’euros entre 2007 et 2010 pour la construction des deux cycles combinés gaz, 75 millions d’euros avant 2008 pour la mise aux normes environnementales de la tranche 6.

Source : Communiqué E.ON

Voir la fiche de l'entreprise E.ON



 
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