juin 29 2012 | Evaluations Complémentaires de Sûreté : AREVA remet ses propositions à l’Autorité de sûreté nucléaire
AREVA remet à l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN) ses propositions techniques et d’organisation visant à renforcer la sûreté de ses sites en cas de situation extrême. A la suite de l’accident de la centrale nucléaire de Fukushima-Daiichi, l’ASN a lancé mi-2011 un processus d’évaluations complémentaires de sûreté (ECS), impliquant les exploitants nucléaires en France, dont AREVA, afin de vérifier la robustesse des installations existantes et le dispositif de gestion de crise à mettre en œuvre en cas d’événements d’une gravité comparable à ceux survenus au Japon.
Pour les installations d’AREVA concernées (La Hague, Tricastin, MELOX, FBFC Romans), les experts sûreté du groupe ont travaillé à la définition de « noyaux durs » : les systèmes et fonctions de dernier recours destinés à prévenir un accident très grave ou à en limiter les conséquences. Ceux-ci doivent présenter une très grande robustesse, y compris dans des circonstances dépassant significativement les hypothèses envisagées à la conception des installations (séisme ou inondation d’intensité extrême…). AREVA prendra les mesures nécessaires pour répondre à cet impératif.
AREVA va également renforcer le dispositif global de gestion de crise de ses sites. De nouveaux matériels d'intervention et de communication (pompes, équipements de mesure, téléphones satellitaires...) vont ainsi être déployés en complément des moyens existants. Comme il l’a démontré lors de l’accident de Fukushima, AREVA est en mesure de mobiliser, en quelques heures, des capacités d’intervention spécialisées. Plus de 1500 personnes dotées de compétences opérationnelles et d’expertises spécifiques sont à même de renforcer, si nécessaire, les moyens propres des sites. Cette organisation dispose, en tant que de besoin, des moyens robotisés du GIE Intra dont AREVA est actionnaire aux côtés d’EDF et du CEA.
Source : Communiqué Areva
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