octo. 15 2012 | Investir dans les régions et dans les sources d'énergie renouvelables contribuera à réaliser l'ambitieuse feuille de route pour l'énergie à l'horizon 2050 de l'UE
Le Comité des régions (CdR) a appuyé les projets de la Commission européenne visant à réduire la consommation d'énergie et à s'engager en faveur de sources d'énergie plus durables, mais il a souligné que les collectivités locales et régionales nécessitaient davantage de soutien pour atteindre ces objectifs. En décembre 2011, la Commission européenne a dévoilé sa feuille de route pour l'énergie à l'horizon 2050, qui vise à atteindre l'objectif de l'UE de réduire les émissions de gaz à effet de serre de 80 à 95 % par rapport aux niveaux de 1990 d'ici à 2050 tout en garantissant la sécurité de l'approvisionnement en énergie et la compétitivité. Ugo Cappellacci (IT/PPE), président de la région de Sardaigne et rapporteur de l'avis sur la feuille de route pour l'énergie à l'horizon 2050 adopté aujourd'hui, a déclaré: "Nous appuyons sans réserve la stratégie de la Commission, mais un financement et un soutien adéquats sont nécessaires si nous voulons permettre aux collectivités locales et régionales d'atteindre ces objectifs ambitieux."
Au cours du débat relatif à la feuille de route, les villes et les régions d'Europe ont affirmé que les projets actuels n'étaient pas suffisants pour appuyer les collectivités territoriales, qui jouent un rôle majeur dans la transition vers une société à faible intensité de carbone. "Les collectivités locales et régionales sont en première ligne quand il s'agit de planifier, de gérer des marchés publics et la production, et de maîtriser la consommation énergétique", explique Ugo Cappellacci. "Elles participent à la mise en œuvre des plans énergétiques nationaux et sont également chargés de certaines formes de production, de traitement, de transport et de stockage d'énergie, ainsi que d'infrastructures de traitement des déchets."
Le CdR a plaidé pour que ces responsabilités soient reconnues au moyen de financements adéquats. L'avis prône une simplification et une amélioration de l'accès aux financements de la Banque européenne d'investissement, la priorité devant être accordée aux projets intégrant efficacité énergétique et énergies renouvelables. Il suggère également l'adoption de mesures supplémentaires, notamment l'interdiction des subventions nationales pour les combustibles fossiles, soulignant qu'il conviendrait d'investir cet argent directement dans les énergies renouvelables. En outre, l'avis du CdR prend en considération la préoccupation grandissante de l'opinion publique et les coûts liés à la production d'énergie nucléaire et au démantèlement des centrales. Les subventions devraient plutôt soutenir des formes d'énergies alternatives renouvelables afin de permettre la transition vers un approvisionnement énergétique durable.
Le CdR s'inquiète également du fait que la feuille de route ne mentionne nullement la question de l'efficacité énergétique des bâtiments. Bien que les bâtiments consomment environ 40 % de la totalité de l'énergie primaire dans l'Union, l'on n'investit pas suffisamment dans la réduction des émissions d'énergie des bâtiments, un domaine qui relève des compétences des collectivités locales et régionales.
Source : Communiqué Commission Européenne
Voir la fiche de l'entreprise Commission Européenne
| |
|
|
|