octo. 24 2012 | La transformation en E.ON SE avance
E.ON continue à bien progresser dans sa transformation en société européenne (Societas Europaea / SE). Bien en avance sur les dates limites légales, un accord a été signé sur la participation des salariés dans la future E.ON SE. L’accord concerne la cogestion au niveau européen par le futur Comité d’entreprise de la SE et la future délégation du personnel au Conseil de surveillance. L’accord est le fruit de discussions constructives entre le Groupe spécial de négociation, composé de vingt-cinq délégués du personnel provenant de dix-neuf pays, et des représentants de la société.
Selon l’accord, les salariés de tous les pays européens où E.ON est présent seront à l'avenir représentés au Comité d’entreprise de la SE. Le nombre de délégués est déterminé par le nombre de salariés du pays correspondant. Le Comité d’entreprise de la SE doit être informé et entendu sur toutes les questions de cogestion transfrontalière. Par ailleurs, le Comité nomme les délégués du personnel pour le Conseil de surveillance de la SE. Celui-ci sera composé de douze membres, dont la moitié seront des délégués du personnel.
Les délégués du personnel Eugen Luha de Roumanie, Willem Vis des Pays-Bas ainsi que Gabriele Gratz, Erhard Ott, Klaus-Dieter Raschke et Eberhard Schomburg, d’Allemagne, seront membres du Conseil de surveillance. Michael Mittmann, le nouveau Président du Comité d’entreprise du groupe, rejoindra le Conseil de surveillance au plus tard en 2014. Cette composition est en accord avec le principe convenu selon lequel les délégués du personnel au Conseil de surveillance de la SE doivent venir d’au moins trois pays différents. Les actionnaires seront représentés par la Baronne Denise Kingsmill, Ulrich Lehner, René Obermann, Karen de Segundo, Theo Siegert et Werner Wenning. Ceci signifie que le pourcentage de femmes siégeant au futur Conseil de surveillance de la SE sera de 25% des membres. Les membres du Conseil de surveillance viennent de quatre pays différents. Il est prévu que le vice-président du Conseil maintienne ses fonctions de délégué du personnel.
Eberhard Schomburg, Président du Groupe spécial de négociation et du Comité d’entreprise européen d’E.ON, se félicite de l’accord : « Je suis très heureux que des salariés provenant de tous les pays européens où E.ON est présent et de différents secteurs d’affaires participent au futur Comité d’entreprise de la SE et soient en mesure de discuter des questions essentielles concernant le Groupe avec la société. Dans cette optique, nous avons élargi le Comité d’entreprise européen actuel pour y inclure nos collègues de tous les pays qui n’étaient jusqu’ici pas représentés ».
Johannes Teyssen, Directeur général d’E.ON AG, considère l’accord comme une étape majeure de la transformation de la société avec une orientation européenne encore plus forte : « nous avons atteint notre objectif de trouver une solution vraiment européenne pour les délégués du personnel d’E.ON SE adaptée aux besoins d’E.ON. Pour la première fois, des salariés de toute l’Europe pourront choisir leurs délégués à notre Conseil de surveillance. Le fait que le Conseil de surveillance, plus petit, comportera trois femmes et quatre membres originaires de pays autres que l’Allemagne signifie que la diversité qui existe chez E.ON se reflètera également à l’avenir dans notre organe supérieur ».
Le siège social d’E.ON SE restera en Allemagne. Les opérations du Groupe E.ON continueront à être dirigées depuis Düsseldorf.
Source : Communiqué E.ON
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