déc. 04 2012 | EPR de Flamanville : révision du coût, maintien du planning
L’expérience acquise depuis le lancement du chantier de l’EPR à Flamanville, les réalisations accomplies et l’organisation mise en place assurent une meilleure visibilité sur l’ensemble des paramètres industriels et financiers. EDF est en mesure d’établir que le coût de construction de l’EPR de Flamanville augmente de 2 milliards d’euros*, la production des premiers KWh étant toujours prévue en 2016.
Depuis la révision en juillet 2011 du coût du projet évalué alors à 6 milliards d’euros, des étapes importantes ont été franchies sur l’EPR de Flamanville avec la réalisation de 93% du génie civil et 36% des montages électromécaniques ainsi que la mise en eau du canal d’amenée de la station de pompage début novembre 2012.
Première centrale nucléaire construite en France depuis 15 ans, l’EPR est également le premier réacteur de génération 3. Au-delà de cet effet « tête de série », certains facteurs viennent peser sur le coût complet de construction de l’EPR à Flamanville. Ont ainsi été pris en compte l’évolution du design de la chaudière, les études d’ingénierie supplémentaires, l’intégration des nouvelles exigences réglementaires, ainsi que les enseignements Post-Fukushima.
L’actualisation du coût porte également sur des dépenses supplémentaires liées à des aléas industriels, comme le remplacement des 45 consoles et ses conséquences sur l’aménagement du planning des travaux ainsi que l’impact financier de l’allongement des délais de construction.
Pour Hervé Machenaud, Directeur Exécutif Groupe en charge de la Production et de l’Ingénierie d’EDF : «L’EPR va contribuer à l’approvisionnement énergétique du pays et constitue un des maillons indispensables pour assurer la continuité de notre savoir-faire nucléaire en France et à l’international. Ce grand chantier est aussi l’occasion d’une reconquête industrielle pour la maîtrise des défis technologiques par l’ensemble de la filière».
Grand chantier industriel lancé en décembre 2007, l’EPR de Flamanville a rassemblé tous les acteurs de la filière nucléaire française, avec près de 3 200 salariés mobilisés en 2012 (60% de travailleurs régionaux, 2 600 salariés d’entreprises extérieures et 600 salariés EDF), représentant 5 millions d’heures travaillées en 2012. Ce chantier est soumis aux contrôles réguliers de l’Autorité de Sûreté Nucléaire (ASN) qui valident l’avancement du projet.
* en monnaie constante
Source : Communiqué EDF
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