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2021 | Parc éolien en baie de Saint-Brieuc (22) Une première pierre en forme de coup d’envoi tant attendu pour l’éolien offshore français
Ce lundi 3 mai, 9 ans après l’attribution de l’appel d’offres et autant de concertation locale continue, la première pierre sera enfin posée, lançant le début des travaux de construction du parc éolien offshore en baie de Saint-Brieuc.
Prévu pour une mise en service à horizon 2023, le parc génèrera à terme 1100 emplois locaux ; il jouera également un rôle d’accélérateur de ce nouveau savoir-faire industriel en France : 4 unités de fabrication d’éoliennes et de composants sont actuellement en fonctionnement ou en passe de l’être en Bretagne et en Normandie (à Montoir-de-Bretagne, Saint-Nazaire, Cherbourg et au Havre), dont les mises en service ont déjà créé plus de 1720 emplois. De nombreuses ETI et PME, parmi lesquelles des entreprises bretonnes reconnues et rassemblées au sein de Bretagne Ocean Power, exportent également leur savoir-faire partout en Europe et dans le monde. Le terminal énergies marines renouvelables du port de Brest, sur lequel s’appuie le projet de Saint-Brieuc pour les fondations des éoliennes, jouera également un rôle clef au niveau régional.
Quelques jours après le lancement officiel de la procédure d’appel d’offres d’un nouveau parc au large des côtes normandes, cette première pierre annonce le coup d’envoi tant attendu de l’éolien offshore français.
La région Bretagne est une pionnière de l’éolien en mer, et a su saisir l’opportunité écologique, économique et énergétique que présentait le vent soufflant au large de ses côtes
Les éoliennes terrestres bretonnes produisent actuellement 10% de la consommation régionale d’électricité.
Le futur parc de la baie de Saint Brieuc permettra à lui seul de subvenir à la consommation électrique annuelle d’un quart de la population bretonne, soit plus de 850 000 habitants – chauffage compris.
En plus de ce parc d’éoliennes posées au large, le parc d’éoliennes flottantes au large du Morbihan, d’une puissance de 250 MW (dont la procédure d’appel d’offres démarrera très prochainement), deviendra l’un des tout premiers parcs commerciaux d’éoliennes flottantes au monde (mise en service vers 2029).
Nicolas Wolff, président de France Energie Eolienne analyse : « Alors que nos voisins européens installent des parcs en mer chaque mois depuis des années, le tout premier parc éolien français est prévu pour une mise en service vers 2022 au large de Saint-Nazaire, et celui de Saint-Brieuc sera en service fin 2023. Les choses peuvent aller très vite après la période de concertation publique : la France jouit d’un potentiel énorme et d’un réel savoir-faire industriel. Les acteurs sont structurés depuis plusieurs années pour atteindre les objectifs de la PPE fixés par le Gouvernement. Pourtant, notre pays a accumulé un retard que seul un rythme soutenu d’appels d’offres à long terme réussira à combler. »
A propos de France Energie Eolienne
Créée en 1996, France Energie Eolienne est le porte-parole des professionnels éoliens français. Les 330 membres de FEE ont construit plus de 90% des turbines installées sur le territoire français et en exploitent plus de 85%.
FEE consolide les problématiques et expériences vécues au quotidien par ses différents membres et s’appuie sur leurs expertises pour formuler des prises de position claires et précises au nom de la filière. Elle sert d’interlocuteur des pouvoirs publics, des élus, de la presse et de la société civile et répond à leurs demandes et sollicitations.
FEE informe également les professionnels sur l’évolution des politiques publiques liées à l’éolien. Enfin, FEE fédère ses membres et les met en relations entre eux.
Source : Communiqué France Renouvelables
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