avri. 28 2011 | Ouverture de la 2ème édition des Assises de la Géothermie en Ile-de-France : Nathalie KOSCIUSKO-MORIZET et Eric BESSON soulignent le potentiel de la géothermie et les mesures mises en œuvre pour développer de façon pérenne toutes ses formes
La DRIEE Île-de-France et l’ADEME Île-de-France ont organisé mardi 26 avril 2011 la 2ème édition des « Assises de la géothermie en Ile-de-France ».
La production de l’électricité d’origine géothermique a connu une forte croissance au niveau mondial, avec +20% de capacités électriques installées dans le monde entre 2005 et 2010 pour atteindre 10 GW aujourd’hui.
Le développement de la géothermie représente une opportunité de création de valeur et d’emploi au niveau national et répond à un enjeu énergétique et environnemental.
La loi de programmation relative à la mise en œuvre du Grenelle de l'environnement du 3 août 2009, dite loi « Grenelle 1 », définit à ce titre un cadre ambitieux pour le développement de la géothermie, en prévoyant une multiplication par un facteur 6 de la production de cette forme d’énergie entre 2006 et 2020 (objectif de 80 MW de capacité électrique installée en 2020, contre 16 MW aujourd’hui). La géothermie peut en particulier constituer une vraie réponse à la demande énergétique croissante dans les départements d’outre-mer. Il est ainsi prévu qu’en 2020, 20 % de l’électricité produite dans ces territoires soit d’origine géothermique.
Enfin, la France dispose d’atouts majeurs pour réussir le développement d’une filière industrielle d’excellence dans le segment de la géothermie à haute énergie, que le gouvernement souhaite encourager.
Depuis 2010, le gouvernement accompagne les professionnels de la géothermie pour améliorer la connaissance de cette forme d’énergie renouvelable, et pour renforcer sa compétitivité. Le Comité National de la Géothermie a été créé dans cette perspective en octobre 2010, et rassemble les acteurs de la filière avec pour mission de proposer aux pouvoirs publics des recommandations pour le développement de tous les segments de la géothermie.
Afin d’accompagner les professionnels dans leurs stratégies d’innovation, le Gouvernement lancera d’ici la fin de l’année un appel à manifestations d’intérêt avec l’ADEME, dans le cadre des investissements d’avenir.
Le Gouvernement incite également les professionnels à s’inscrire dans une démarche qualité généralisée, afin d’améliorer notamment la compétitivité des filières françaises de forages et d’installation des pompes à chaleur géothermiques. Un groupe de travail, réuni à cet effet dans le cadre du Comité National de la Géothermie, proposera d’ici la fin de l’année une déclaration commune sur la qualité des installations géothermiques.
Dans le segment de la basse et moyenne énergie, le gouvernement promeut le développement des usages directs sur l’ensemble du territoire, et notamment les réseaux de chaleur géothermiques. Le fonds chaleur, mesure emblématique du Grenelle de l’environnement, a permis une relance à grande échelle de la géothermie dans plusieurs régions avec 77 opérations de géothermie aidées en 2010, contre 16 en 2009.
La géothermie concerne aussi les particuliers. Le Gouvernement subventionne ainsi via le crédit d’impôt développement durable et une TVA incitative les pompes à chaleur géothermiques, dont les mérites environnementaux sont largement reconnus.
En matière de géothermie à haute énergie, la centrale géothermique de Bouillante en Guadeloupe jouera un rôle de premier plan pour le développement d’une offre française à l’export. A ce titre, le Gouvernement a l’intention d’évaluer dans les prochaines semaines le potentiel de développement de ce site.
L’ambition du gouvernement, soulignée par Eric BESSON, est de « développer de façon pérenne toutes les formes de géothermie en associant l’ensemble des parties prenantes, et d’exporter le savoir faire-français notamment dans le domaine de la géothermie à haute énergie. Le développement de cette filière représente une opportunité de création de valeur et d’emploi pour notre pays, et contribuera à renforcer la part des énergies renouvelables dans notre bouquet énergétique ».
« La France s’est engagée à porter à 23 % la part des énergies renouvelables dans son bouquet énergétique d’ici 2020. Représentant 10 % de cette augmentation, la géothermie connaît une nouvelle dynamique grâce aux mesures du Grenelle Environnement. Le soutien à cette énergie nouvelle participe de la détermination du gouvernement à progresser vers plus d’indépendance, plus d’innovation et plus d’énergies renouvelables » a indiqué Nathalie KOSCIUSKO-MORIZET.
Source : Communiqué MEDDTL
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