juin 13 2008 | POWEO remporte deux projets de centrales biomasse
L’opérateur indépendant de gaz et d’électricité POWEO est retenu pour la construction de deux centrales de production de cogénération : l’une à Novillars dans le Doubs, l’autre à Laneuveville-devant-Nancy en Meurthe et Moselle.
Ces deux projets sélectionnés dans le cadre de l’appel d’offres « biomasse 2 » lancé par les pouvoirs publics en décembre 2006, représentent une puissance totale de 32 MWe pour un investissement de près de 90 millions d’euros.
POWEO développera à l’horizon 2010 deux projets de chaudières couplées à des turbines à vapeur d’une puissance électrique de 16 MWe, l’une sur le site du Groupe OTOR (Doubs) approvisionnée à partir de rémanents forestiers, l’autre sur le site de la société NOVACARB (Meurthe et Moselle) alimentée par de la paille, des plaquettes forestières et du miscanthus. Ces deux projets issus de l’appel d’offres « biomasse 2 » doivent permettre d’apporter une contribution significative à l’atteinte des objectifs français en matière de production d’énergie renouvelable (1000 MW à partir de biomasse en 2010).
Outre la création d’une trentaine d’emplois sur site, l’implantation de ces deux centrales évitera le rejet de près de 165 000 tonnes de CO2 par an en permettant le remplacement des énergies actuellement utilisées (fioul lourd dans le Doubs, charbon en Meurthe et Moselle) pas des sources d’origines
renouvelables.
En termes d’efficacité énergétique, les unités de cogénération permettraient de répondre intégralement ou en partie aux besoins en vapeur des sites industriels mais également de produire 250 millions de kWh d’électricité, l’équivalent de la consommation énergétique de plus de 100 000 foyers, qui seraient réinjectés sur le réseau de distribution d’électricité.
Des projets basés sur une utilisation rationnelle des ressources régionales Les 350 000 tonnes de biomasse nécessaires annuellement seront collectées dans leurs régions respectives favorisant ainsi la création de nombreux emplois indirects supplémentaires tout en veillant à ne pas remettre en cause les filières de valorisation déjà existantes.
Cet approvisionnement traditionnel sera complété par la mise en place de solutions innovantes comme le développement de la culture du miscanthus en Lorraine, une plante à fort potentiel énergétique, ou des taillis à très courte rotation (TTCR) de type saules ou robiniers en Franche-Comté. Ces taillis peuvent être implantés sur des terrains de fertilité médiocre et sont peu exigeants ; les propriétés épuratrices du saule permettent même de l’utiliser comme biofiltre passif sur des zones de captage.
Source : Communiqué POWEO
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