juin
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2014 | Quelle gestion des risques pour les entreprises du secteur de l’énergie et des ressources ?
Deloitte publie les résultats de son étude mondiale dédiée à la gestion des risques pour les entreprises du secteur Energie & Ressources. Cette enquête, réalisée à l’échelle mondiale auprès de 100 entreprises du secteur, évalue leurs approches en termes de gestion des risques intégrée, permet d’apprécier la maturité des dispositifs en place au sein du secteur, ainsi que les enjeux critiques pour l’industrie.
La gestion des risques : avant tout une affaire de performance et de conformité réglementaire
Les entreprises du secteur intègrent la gestion des risques avant tout pour développer leur performance d’un point de vue opérationnel (31%), être en conformité avec les réglementations en vigueur (30%) et servir la stratégie du groupe (26%). De plus en plus de groupes prennent conscience de l’importance de la gestion des risques dans leur stratégie de développement ; l’évaluation des risques associée aux différentes initiatives stratégiques permet de les prioriser et d’en apprécier la balance « risk & rewards ».
Seul un quart des entreprises (23%) suivent l’ensemble de leurs risques. Réglementation, sécurité et performance des actifs arrivent en tête des priorités. Les principaux risques identifiés dans le secteur sont classés comme suit : le risque réglementaire (79%) suivi du risque de sécurité opérationnelle (72%) et, enfin, le risque de performance des actifs (58%). La majorité des entreprises du secteur se retrouve confrontée à un renforcement de la réglementation et de la veille associée, centrée sur la sécurité et la fiabilité opérationnelle de leurs activités.
La culture de la gestion du risque : des efforts nécessaires pour développer l’efficacité de l’ERM
Alors que 44% des entreprises affirment utiliser des outils pour la gestion de leurs risques, 17% des entreprises interrogées déclarent ne pas avoir développé de formation au sein de l’entreprise en matière de gestion des risques. Parmi elles, 47% concentrent leurs efforts sur la formation des employés impliqués dans des activités de risk management, 22% forment les salariés occupant des fonctions dédiées à l’ERM. Seuls 9% des entreprises interrogées étendent l’ERM à l’ensemble de ses employés.
Les entreprises ont mis en place des politiques et des dispositifs concernant notamment l’évaluation des risques, leur maîtrise et un suivi régulier au travers de reportings. Néanmoins, nombreuses sont celles à éprouver des difficultés à instaurer une véritable culture de gestion des risques à tous les niveaux de l’organisation, pourtant cruciale à l’efficacité du dispositif de gestion des risques.
Des mesures quantitatives à développer
La majorité des groupes du panel se basent sur des analyses quantitatives pour évaluer leurs risques (64% des entreprises interrogées utilisent ces approches). Cela porte principalement sur les activités pour lesquelles il existe une longue pratique de gestion des risques (crédit, trading, gestion de portefeuille d’actifs…). Les analyses prédictives quantitatives sont peu utilisées, et ce en dépit de la multitude de données aujourd’hui disponibles pour améliorer l’efficacité de leur gestion des risques. Pour 45% des entreprises interrogées, le principal challenge est d’identifier et de mettre en œuvre la technique de mesure du risque approprié.
Selon Véronique Laurent, Associée responsable de l’industrie Energie et Ressources chez Deloitte, « ce rapport révèle une vraie prise de conscience de la part de l’industrie avec en tête des priorités les risques réglementaire et opérationnel. Les grands acteurs utilisent l’ERM pour créer une ligne de mire entre leurs stratégies et leurs actifs, afin d’optimiser les décisions d’investissements, d’accélérer leur croissance et de minimiser leurs coûts. Cependant, beaucoup de travail reste encore à faire afin d’évoluer vers un modèle de "risk intelligence entreprise"».
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Source : Communiqué Deloitte
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