
OMNEGY est un cabinet de conseil en énergie fondé en 2020 par des anciens cadres de fournisseurs d’énergie.
Nous proposons un accompagnement à 360 degrés des consommateurs (et producteurs) entreprises des collectivités sur leurs enjeux liés à l’énergie. De l’élaboration d’une stratégie d’achat basée sur les consommations et risques business du client à la vérification des factures en passant évidemment par le sourcing de la bonne offre et la recherche d’optimisations sur les contrats pour dégager des économies immédiates.
Pour ce faire nous nous appuyons sur un vaste écosystème de partenaires, une veille permanente des marchés de l’énergie, leurs drivers et fondamentaux et sur une connaissance fine de la réglementation.
Le tout en cherchant toujours à améliorer l’empreinte environnementale de nos clients à travers par exemple l’intégration d’énergie renouvelable dans les mix de consommation des consommateurs.
- Le prix du gaz va diminuer le mois prochain pour une partie des consommateurs, quelle en est la raison, et cette baisse est-elle durable ?
Le prix du gaz sur les marchés à court-terme, et en particulier sur le marché hollandais pour livraison le mois suivant (marché de référence européen), a brutalement perdu un tier de sa valeur en moins d’un mois. Hors c’est le principal composant du prix repère de la Commission de Régulation de l’Energie (qui a la même formule que l’ex-Tarif réglementé) et une bonne partie des consommateurs sont eux-mêmes indexés sur ce prix repère. Il devraient donc voir leur prix baisser le mois prochain.
Hormis de éventuels soubresauts passagers cette situation devrait être durable selon moi (sur les prochaines mois, voire 2-3 prochaines années) car il est anticipé que l’équilibre mondial du marché du gaz se détente par l’arrivée en service de capacités de production.
- La fin de l'ARENH (Accès Régulé à l’Électricité Nucléaire Historique) est prévue fin 2025, quelles conséquences pour les fournisseurs alternatifs et le consommateur ?
L’ARENH permettait à tous les fournisseurs (EDF compris) de proposer à leur client une majorité de leur consommation à un prix faible de 42 €/MWh issu des centrales nucléaires historiques.
Malgré tous ses défauts – Corrigeables ! Notamment plafond, prix certainement trop bas et optionnalité délétère – les consommateurs français bénéficiait grâce à l’ARENH d’un avantage compétitif par rapport à tous leurs confrères européens contraints eux de s’approvisionner à 100% sur les marchés.
Le mécanisme remplaçant (le VNU, Versement Nucléaire Universel) sera plus protecteur en cas de crise majeure mais moins avantageux tout le reste du temps.
C’est donc une perte de compétitivité pour tous les consommateurs au bénéfice d’EDF et donc de l’état.
Propos recueillis par Jean-Guy Debord