juin
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2009 | Une conférence internationale sur le captage et le stockage de dioxyde de Carbone (CSC)
Chantal Jouanno conduira la délégation française lors de la Conférence organisée le 28 mai 2009 par le gouvernement norvégien sur le captage et le stockage de dioxyde de carbone (CSC)*, qui réunira plus de trois cents invités (institutionnels, entreprises, société civile, media). Une vingtaine de représentants gouvernementaux débattront notamment à cette occasion, de l’articulation entre la nécessaire réduction des émissions de gaz à effet de serre et la demande croissante en énergie. Seront également abordés dans cette perspective l’avenir de la technologie CSC et son financement.
Ce débat des ministres et personnalités sera retransmis en direct sur internet. Les autorités norvégiennes souhaitent que le communiqué qui sera rédigé à l’issue de la conférence puisse contribuer aux processus internationaux, en particulier le G8 et les négociations internationales sur le climat en vue de Copenhague.
Lors de la conférence de Bergen, Chantal Jouanno rappellera le soutien de la France au développement des technologies de CSC, en complément de l’amélioration de l’efficacité énergétique et des énergies bas carbone, dans le but d’accélérer la réduction des émissions en France et dans le monde.
Dans la ligne du Grenelle Environnement, qui a mis en avant le besoin d’expérimenter le captage et stockage industriel du dioxyde de carbone pour en démontrer la viabilité, la fiabilité et la sécurité, un fonds démonstrateurs destiné à financer des projets de recherche a été créé à l’Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Energie (ADEME) , et un cadre juridique spécifique a été défini dans le projet de loi Grenelle 2.
*Le captage et le stockage du CO2 désignent une succession de procédés technologiques consistant à capter le dioxyde de carbone (CO2) présent dans les gaz rejetés par l’industrie, à le transporter et à l’injecter dans des formations géologiques.
La principale application du captage et stockage du CO2 (CSC) est la réduction des émissions de CO2 dues à la production d’électricité à partir de combustibles fossiles - essentiellement charbon et gaz - mais le CSC peut aussi s’appliquer aux secteurs qui émettent beaucoup de CO2 comme la cimenterie, le raffinage, la sidérurgie, la pétrochimie, la transformation du pétrole et du gaz, etc. Après captage, le CO2 est transporté vers une formation géologique adaptée, dans laquelle il sera injecté afin de l’isoler à long terme de l’atmosphère.
Source : Communiqué MEEDDAT
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